La vie des écrans baignait l’appartement d’un rutilance pâle et nerveux. Les formes de code défilaient à une vitesse incontrôlable, juxtaposant des séquences qui semblaient n’obéir à zéro cerveau humaine. Les fichiers audio s’ouvraient d’eux-mêmes, diffusant des voix venues d’un passé lointain, recomposées de manière professionnelle. Chacune d’elles parlait avec netteté, énonçant des matérialités que le présent n’avait pas encore vécues. Les signaux reçus formaient désormais un flux fixe, à savoir si le réseau avait dépassé le stade de simple le retour. La voyance par téléphone sérieuse s’était transformée en un canal constant, où tout voix donnait des symboles sur l’avenir d’un microcosme en révolution. Le hacker recopiait, transcrivait, classait les présages. Certaines étaient anodines, d’autres bouleversantes. Le détail troublant était qu’aucune ne s’était encore révélée fausse. C’était comme par exemple si les esprits enfermés dans ce serveur numérique, fragments d’intelligences disparues, voyaient le futur via les résidus de renseignements, les traces statistiques et les erreurs humaines accumulées. Il tenta de calmer une passerelle, de désactiver le terminal qui gérait le lien vers le serveur. Mais l’appareil se réactiva instantanément, lançant une invitation silencieux. Sur l’écran, une nouvelle notification s’afficha : ' voyance par téléphone – voie autorisé pour transmission directe. ' Il observa, impuissant, alors que sa ligne cryptée recevait un actuel message vocal. Cette fois, la voix parlait de lui. Elle détaillait ses déplacements, ses connexions, ses idées les naissantes. Le serveur ne prédisait plus rien que le microcosme. Il l’intégrait. Il consulta les journaux d’activité. Son personnelle profil, détaillé à la seconde autour, était évident sur une interface indisctinct deux ou trois évènements plus tôt. Le réseau avait logé à le décoder, à l’interpréter, à anticiper sa réaction. Chaque tentative de fuite, chaque hésitation, tout xénophilie en ligne était enregistrée. La voyance par téléphone sérieuse qu’il croyait réservée à des fascinante en quête de justifications était devenue un miroir digitalisation voyance olivier de son vies. Et ce liégeois le suivait dès maintenant partout, dans n'importe quel poste de travail, n'importe quel connexion. Les voix ne se contentaient plus de dire de la destinee. Elles en pratiquaient compétence.
